Découvrez notre guide "10 Bonnes Pratiques à connaître avant d'Acheter un Bien Immobilier"

Découvrez notre guide « 10 Bonnes Pratiques à connaître avant d’Acheter un Bien Immobilier »

Les erreurs à éviter lors du suivi notarié pour sécuriser votre transaction immobilière

L’achat ou la vente d’un bien immobilier en France est une décision importante qui nécessite une grande attention et un suivi notarié rigoureux. Le notaire joue un rôle crucial dans ce processus en assurant la légalité et la sécurité de la transaction. Cependant, des erreurs peuvent survenir lors du suivi notarié, ce qui peut avoir des conséquences financières importantes pour les parties concernées. Dans cet article, nous allons examiner les erreurs les plus courantes à éviter lors du suivi notarié immobilier en France, et vous donner des conseils pratiques pour vous assurer que votre transaction se déroule sans encombre et dans les meilleures conditions possibles

Les erreurs possibles entre le compromis et l’acte de vente immobilier

A – LES PARTIES

  • Ne pas vérifier la capacité juridique des parties: 

L’achat ou la vente d’un bien immobilier peut être un processus complexe, surtout si vous êtes confronté à des situations particulières, comme être mineur, sous tutelle ou en faillite. En France, ces situations requièrent des autorisations spéciales pour procéder à l’achat ou à la vente d’un bien immobilier.

En effet, une personne mineure ou sous tutelle ne peut pas vendre ou acheter un bien immobilier sans l’autorisation légale de son tuteur ou de ses parents. Cette autorisation est obligatoire pour garantir que la transaction soit légale et respecte les intérêts de la personne mineure ou sous tutelle. Dans le cas où le tuteur ou les parents ne sont pas d’accord pour la vente ou l’achat d’un bien immobilier, ils peuvent saisir le juge des tutelles.

De même, une personne en faillite ou sous tutelle ne peut pas vendre ou acheter un bien immobilier sans l’autorisation du juge des tutelles. Dans le cas d’une faillite, cette autorisation permet d’assurer que les créanciers sont remboursés de la dette de la personne en faillite. Quant à une personne sous tutelle, cette autorisation garantit que les intérêts de la personne sont protégés.

  • Ne pas respecter les délais: 

Le suivi notarié immobilier en France doit être réalisé dans un délai moyen de 3 mois à compter de la signature de la promesse de vente. Ce délai est fixé pour garantir la sécurité juridique des parties impliquées. Si le délai n’est pas respecté, la vente peut être annulée. Il est important de respecter ces délais pour éviter des pénalités et des retards dans la transaction. 

  • Ne pas effectuer les diagnostics immobiliers: 

Parmi les diagnostics immobiliers obligatoires en France avant de conclure une vente immobilière ou d’acheter un bien, nous pouvons citer le diagnostic de performance énergétique (DPE), le diagnostic amiante, le diagnostic plomb, le diagnostic termites, le diagnostic gaz et le diagnostic électricité. Ces diagnostics ont pour but de garantir la sécurité des futurs occupants du bien immobilier en informant sur les risques et les défauts du logement.

Le diagnostic amiante permet de détecter la présence de cette substance dans le logement, qui peut être dangereuse pour la santé en cas d’inhalation de ses fibres. Le diagnostic plomb permet quant à lui de déceler la présence de peintures contenant du plomb, qui peuvent également être toxiques. Le diagnostic termites permet de détecter la présence de ces insectes xylophages qui peuvent affaiblir la structure du bâtiment. Le diagnostic gaz et le diagnostic électricité permettent quant à eux de s’assurer que les installations de ces deux énergies sont conformes et ne présentent pas de risques pour les occupants.

En cas de défaut ou d’absence de diagnostic immobilier, l’acheteur peut être confronté à des travaux coûteux et à des risques sanitaires, et le vendeur peut être tenu responsable de ces conséquences. 

  • Ne pas disposer des fonds nécessaires: 

L’achat ou la vente d’un bien immobilier peut être coûteux, il est donc important de disposer des fonds nécessaires avant de commencer le processus. Si vous avez besoin de financement, il est important de le mettre en place avant de signer le contrat de vente ou d’achat. 

L’achat d’un bien immobilier nécessite souvent un plan de financement pour couvrir le coût de l’acquisition. Il est important de prévoir un plan de financement avant de commencer la transaction pour éviter les problèmes financiers ultérieurs. Le notaire peut conseiller les parties sur les différentes options de financement disponibles.

  • Ne pas prévoir de clauses suspensives

Les clauses suspensives permettent de suspendre la transaction si certaines conditions ne sont pas remplies. Ne pas prévoir de clauses suspensives peut entraîner des risques financiers importants pour les parties concernées. Par exemple, si l’acheteur ne parvient pas à obtenir son prêt immobilier dans les délais impartis, la vente peut être annulée sans pénalités grâce à la clause suspensive. Si aucune clause suspensive n’est prévue, l’acheteur peut être contraint de se tourner vers un autre financement, ce qui peut entraîner des frais supplémentaires et la perte du dépôt de garantie.

  • Ne pas vérifier la situation juridique du bien immobilier

Avant d’acheter un bien immobilier en France, il est important de vérifier sa situation juridique. Cela peut comprendre la consultation du cadastre, de l’état hypothécaire ou encore de l’état des servitudes. Si ces documents ne sont pas examinés avec soin, l’acheteur peut se retrouver confronté à des problèmes juridiques, tels que des servitudes de passage ou des litiges de propriété.

  • Ne pas respecter les obligations postérieures à la vente: 

La vente immobilière peut entraîner des obligations postérieures à la vente pour les parties concernées. Par exemple, l’acheteur doit payer les taxes foncières et d’ ‘habitation à partir de la date de la vente, et doit souscrire une assurance habitation pour protéger la propriété.

Si l’acheteur ne respecte pas ces obligations postérieures à la vente, le vendeur peut avoir des problèmes. Par exemple, si l’acheteur ne paie pas les taxes foncières, le gouvernement pourrait prendre une hypothèque sur la propriété pour récupérer l’argent dû. Si l’acheteur ne souscrit pas une assurance habitation, le vendeur pourrait être tenu responsable si quelque chose se produit sur la propriété et que l’acheteur n’est pas couvert.

Dans ces cas, le vendeur peut avoir le droit d’exercer une action en justice pour obtenir le paiement des taxes ou pour forcer l’acheteur à souscrire une assurance habitation. Si l’acheteur ne respecte toujours pas ses obligations, le vendeur pourrait avoir le droit de résilier la vente et de récupérer la propriété.

B – JURIDIQUE

  • Ne pas vérifier l’existence de servitudes :

Les servitudes sont des droits réels attachés à un bien immobilier. Le notaire doit s’assurer que les servitudes sont clairement identifiées dans l’acte de vente.

Ce sont, également, des contraintes qui peuvent limiter l’utilisation ou la jouissance d’un bien immobilier. Elles peuvent être liées à l’environnement (par exemple, une servitude de passage pour les piétons), à l’urbanisme (par exemple, une servitude de non-construction) ou à la propriété voisine (par exemple, une servitude de vue) et elles peuvent limiter les possibilités de construction ou d’utilisation de la propriété.

  • Ne pas vérifier les documents d’urbanisme :

Les documents d’urbanisme (plan local d’urbanisme, carte communale, plan de sauvegarde et de mise en valeur) décrivent les règles d’urbanisme applicables à la propriété et peuvent avoir une incidence sur la construction, la rénovation ou l’utilisation du bien immobilier. 

  • Ne pas vérifier l’état hypothécaire du bien :

L’hypothèque est un droit réel sur un bien immobilier qui sert de garantie pour un prêt. Si un bien immobilier est hypothéqué, l’acheteur doit rembourser la dette du vendeur avant de pouvoir prendre possession du bien. 

  • Ne pas vérifier la situation fiscale du bien :

Un bien immobilier peut être soumis à des impôts locaux (taxe foncière, taxe d’habitation) ou à des taxes liées à la vente (taxe de plus-value). 

  • Ne pas effectuer de vérifications suffisantes sur le bien immobilier :

Avant de signer le compromis de vente, l’acheteur doit effectuer des vérifications suffisantes sur le bien immobilier pour s’assurer qu’il n’y a pas de problèmes cachés, tels que des défauts structurels, des vices cachés ou des travaux non déclarés. Ces vérifications peuvent inclure une inspection de la propriété, des recherches cadastrales, des vérifications auprès des autorités locales et des voisins, et des consultations avec des experts tels que des architectes, des ingénieurs ou des avocats.

  • Ne pas lire attentivement les actes notariés :

Les actes notariés sont des documents juridiques importants qui décrivent les termes et les conditions de la vente immobilière. Il est important de les lire attentivement pour s’assurer que toutes les conditions de vente ont été respectées. En particulier, il est important de vérifier le prix de vente, la description du bien immobilier, les obligations de chaque partie et les éventuelles conditions suspensives. Si l’acheteur ou le vendeur ne respecte pas les conditions de vente, cela peut entraîner des sanctions financières importantes ou même l’annulation de la vente.

  • Ne pas comprendre les termes juridiques :

Les actes notariés contiennent souvent des termes juridiques complexes qui peuvent être difficiles à comprendre pour les personnes qui ne sont pas familières avec le droit immobilier. Il faut demander des éclaircissements au notaire ou à un avocat spécialisé en droit immobilier si vous ne comprenez pas les termes utilisés. Ne pas comprendre les termes juridiques peut entraîner des malentendus et des conflits futurs.

  • Ne pas choisir le bon notaire :

L’acheteur doit choisir un notaire qui est expert dans la région où se trouve la propriété, qui a une bonne réputation et qui est capable de fournir des conseils juridiques et fiscaux appropriés. 

Il est donc essentiel de vérifier les antécédents du notaire avant de prendre une décision. Vous pouvez vérifier les antécédents d’un notaire en consultant le site web de la Chambre des notaires de votre département.

Le notaire doit également être disponible pour répondre à toutes les questions de l’acheteur/vendeur et pour l’aider à naviguer dans le processus d’achat/vente.

  • Ne pas comprendre les implications juridiques :

Un contrat de vente ou d’achat immobilier est un document juridiquement contraignant qui doit être examiné attentivement avant de le signer. 

Les implications juridiques peuvent inclure les règles de propriété, les obligations fiscales, les droits de succession et les obligations de location. 

Le compromis de vente est un document juridique important qui formalise l’accord entre l’acheteur et le vendeur. L’acheteur doit être conscient des conditions suspensives, qui conditionnent la vente à la réalisation d’événements spécifiques, et des sanctions en cas de non-respect des obligations stipulées dans le contrat

  • Ne pas comprendre les délais de clôture :

Les délais peuvent varier en fonction de la complexité de la transaction et de la localisation du bien. Par conséquent, il est important de travailler avec un notaire pour établir un calendrier réaliste pour la clôture.

  • Ne pas vérifier les documents :

Les documents comprennent l’acte de vente, les certificats de conformité, les actes notariés, les permis de construire et les diagnostics immobiliers. Il est important de s’assurer que tous les documents sont complets et à jour avant de signer le contrat.

C- LES COUTS

  • Ne pas comprendre les coûts associés à l’achat immobilier 

L’achat immobilier en France peut être coûteux, avec des frais d’achat qui peuvent atteindre 8% du prix d’achat. Il est important de comprendre tous les coûts associés à l’achat immobilier, y compris les frais de notaire, les frais d’agence, les frais de garantie, les taxes foncières et les frais de déménagement. L’acheteur doit être conscient de ces coûts avant de signer le compromis de vente, afin de pouvoir planifier son budget en conséquence.

  • Ne pas comprendre les frais de notaire

Les frais de notaire en France peuvent représenter jusqu’à 8% du prix d’achat, et varient en fonction de la nature de la transaction et de la localisation du bien. Il est donc important de bien comprendre les frais de notaire et de s’assurer que vous disposez des fonds nécessaires pour les payer. 

Lors d’une transaction immobilière en France, les frais de notaire représentent une part importante du coût total de la transaction. Ils comprennent les droits d’enregistrement, les frais de formalités et les émoluments du notaire. Le notaire doit fournir une estimation des frais de notaire avant la signature de l’acte de vente.

  • Ne pas s’informer sur les taxes

L’achat ou la vente d’un bien immobilier en France peut entraîner des implications fiscales importantes. Les taxes les plus courantes comprennent la taxe foncière, la taxe d’habitation, la taxe sur la plus-value et la TVA. Les taux et les règles fiscales peuvent varier en fonction de la localisation du bien et du type de transaction. 

  • Ne pas comprendre les implications financières

L’achat ou la vente d’un bien immobilier en France peut avoir des implications financières importantes. Les implications financières peuvent inclure les coûts d’entretien, les frais d’assurance, les frais de service public et les coûts liés à l’emprunt. 

  • Ne pas prendre en compte les éventuelles charges de copropriété

Si le bien immobilier est situé dans une copropriété, il est important de vérifier les charges de copropriété qui peuvent être liées au bien. Le notaire doit s’assurer que les charges de copropriété ont été payées et qu’il n’y a pas de dettes envers la copropriété. au risque d’entraîner des problèmes financiers importants après l’achat du bien.

  • Ne pas prévoir les frais d’agence immobilière

Si vous avez recours à une agence immobilière pour vendre ou acheter un bien immobilier en France, il est important de prendre en compte les frais d’agence. Ces frais qui sont généralement payés par le vendeur.

Conseils pour sécuriser votre transaction

  • Comprendre le rôle du notaire

Le notaire est un officier public et ministériel, nommé par l’État, qui a une mission d’intérêt public. Dans le cadre d’une transaction immobilière, il :

  • Est chargé de rédiger l’acte de vente et de s’assurer que toutes les parties ont compris les termes de l’accord. 
  • Est responsable de vérifier que toutes les formalités légales sont respectées et que le contrat est conforme aux lois et aux réglementations en vigueur.
  • Est chargé de collecter les fonds, de s’assurer que les taxes et les impôts sont payés, de transférer les fonds aux parties concernées et de s’occuper de l’enregistrement de l’acte auprès des autorités compétentes.
  • En cas de litige, le notaire peut également jouer un rôle important dans la résolution du différend. Il peut fournir des conseils juridiques et aider à trouver une solution amiable entre les parties.

Pour assurer la sécurité juridique de la transaction, le notaire doit s’assurer que toutes les parties impliquées ont fourni toutes les informations nécessaires et qu’elles sont conformes aux exigences légales.

  • Ne pas se précipiter dans la transaction

Il est conseillé de lire attentivement tous les documents, de poser des questions si quelque chose n’est pas clair et de vérifier les informations qui sont fournies.

Par exemple, si vous achetez une maison, il est important de visiter la propriété plusieurs fois et de vérifier que tout est en ordre avant de signer l’acte de vente. Il est également important de vérifier que tous les documents sont complets et à jour, tels que les diagnostics immobiliers et les titres de propriété.

  • Vérifier les dires du vendeur

Demander des preuves écrites pour tous les éléments qui ne sont pas évidents. Par exemple, si le vendeur affirme qu’il n’y a pas de travaux à venir dans le bâtiment, il est important de demander un document officiel, tel qu’un rapport d’expertise, pour s’assurer que cette information est exacte. De même, si le vendeur prétend qu’il n’y a pas de servitudes de passage sur la propriété, il est important de demander une copie de l’acte de propriété pour vérifier cette information. En cas de doute, il est toujours préférable de faire appel à un notaire ou à un expert immobilier pour obtenir des conseils professionnels.

  • Vérifier les titres de propriété

Le notaire est chargé de s’assurer que le vendeur est bien le propriétaire du bien immobilier et qu’il est en mesure de le vendre librement, sans contrainte ou hypothèque sur le bien. Pour cela, le notaire vérifie les documents officiels tels que l’acte de vente, les titres de propriété, les registres fonciers, les hypothèques, etc. Il est important que l’acheteur ait confiance dans la validité des documents fournis et qu’il n’hésite pas à poser des questions au notaire pour clarifier tout point d’incertitude. En effet, si des problèmes surviennent après la transaction, l’acheteur pourrait se retrouver dans une situation difficile voire être obligé de se lancer dans des procédures judiciaires pour résoudre le litige.

  • Ne pas oublier les diagnostics immobiliers

Ces diagnostics permettent de vérifier l’état du bien immobilier et de détecter d’éventuels problèmes tels que des défauts de construction, de l’amiante, des termites, etc. Les résultats des diagnostics doivent être fournis au notaire avant la signature de l’acte notarié dans les délais impartis. Sinon, cela peut entraîner des conséquences financières importantes pour l’acheteur, comme la prise en charge de travaux non prévus.

  • Vérifier les servitudes et les mitoyennetés

Le notaire a pour rôle de vérifier toutes les informations relatives au bien immobilier et à la transaction. L’une des choses à vérifier est la présence de servitudes ou de mitoyennetés sur le bien immobilier.

Les servitudes sont des droits réels. Par exemple, une servitude de passage permet à une personne d’accéder à son propre terrain en traversant le terrain d’autrui. 

Les mitoyennetés, quant à elles, sont des situations où deux propriétaires sont propriétaires contigus d’une même limite séparative, comme un mur, une haie ou une clôture. Vérifiez la nature et les modalités de ces mitoyennetés, car elles peuvent affecter les droits de chacun des propriétaires sur la limite séparative.

  • Éviter les erreurs d’écriture

Pensez à vérifier attentivement l’acte notarié avant de le signer pour éviter les erreurs d’écriture. Par exemple, une erreur dans l’adresse du bien immobilier peut entraîner des difficultés pour la localisation du bien ou pour la gestion des impôts locaux. Une erreur dans le nom du vendeur ou de l’acheteur peut remettre en question la validité de l’acte. 

  • Vérifier les clauses suspensives

Les clauses suspensives sont des conditions spécifiques insérées dans un contrat de vente immobilière et qui doivent être remplies avant que la vente ne soit finalisée. Les clauses suspensives les plus courantes concernent l’obtention d’un prêt immobilier, la réalisation de travaux ou encore la levée d’une éventuelle servitude.

Par exemple, si la vente est conditionnée à l’obtention d’un prêt immobilier, il est important de s’assurer que le montant du prêt et les conditions d’octroi sont conformes à ce qui a été convenu avec la banque. Si les conditions ne sont pas remplies à temps, la vente peut être annulée.

Il est également important de vérifier que toutes les conditions sont mentionnées dans l’acte notarié et que leur réalisation est bien définie. 

Enfin, il est important de noter que les clauses suspensives peuvent être négociées entre les parties et qu’il est possible de convenir de délais ou de conditions spécifiques pour leur réalisation. Il est donc recommandé de discuter de ces clauses avec le vendeur et le notaire afin de s’assurer que tous les éléments sont bien compris et acceptés par toutes les parties.

  • Ne pas négliger les frais de notaire

Les frais de notaire comprennent différentes taxes et honoraires liés à la transaction immobilière. Ils sont souvent mal compris par les acheteurs et peuvent représenter une part importante du coût total de la transaction. Il est donc crucial de bien les comprendre pour éviter les mauvaises surprises.

Les frais de notaire comprennent notamment les droits de mutation (ou frais de publicité foncière), qui sont des taxes perçues par l’Etat sur la vente du bien immobilier. Ces droits de mutation représentent environ 5,80 % du prix de vente dans la plupart des cas. En plus de ces droits de mutation, les frais de notaire incluent également les émoluments du notaire, qui correspondent à ses honoraires pour la rédaction de l’acte notarié et la réalisation de différentes formalités.

Pour éviter de négliger les frais de notaire, demandez un devis détaillé au notaire dès le début de la transaction. Ce devis permettra de connaître précisément le montant des frais de notaire et d’éviter les mauvaises surprises. Il est également possible de négocier les honoraires du notaire en comparant les tarifs pratiqués par plusieurs professionnels du droit.

Par exemple, si vous achetez un appartement pour un montant de 300 000 euros à Paris, les frais de notaire pourront atteindre environ 22 500 euros. Si vous ne prenez pas en compte ces frais dans votre budget d’achat, vous risquez de rencontrer des difficultés financières par la suite. Il est donc essentiel de bien comprendre le montant des frais de notaire pour éviter les mauvaises surprises et préparer votre budget en conséquence.

  • Vérifier les échéances de paiement

Il peut y avoir des erreurs dans le calcul des montants dus ou dans les délais impartis pour les paiements. 

Par exemple, si un acheteur doit payer un acompte à une certaine date, il doit s’assurer que le paiement a bien été effectué à temps. Si le paiement est en retard, cela pourrait retarder la transaction ou entraîner des pénalités financières.

De même, si un vendeur doit rembourser un prêt immobilier avant la vente de son bien, il est important de vérifier que le remboursement a été effectué avant la signature de l’acte notarié. Si le remboursement n’a pas été effectué à temps, cela pourrait entraîner des retards dans la transaction ou des frais supplémentaires pour le vendeur.

Foire aux questions

Quelles sont les implications fiscales d'une transaction immobilière en France ?

Les implications fiscales d’une transaction immobilière en France peuvent inclure la taxe foncière, la taxe d’habitation, la taxe sur la plus-value et la TVA. La taxe foncière est une taxe annuelle sur la propriété qui est payée par le propriétaire. La taxe d’habitation est une taxe annuelle qui est payée par le locataire ou le propriétaire qui occupe le bien immobilier. La taxe sur la plus-value est une taxe qui est payée par le vendeur lorsqu’il réalise une plus-value à la suite de la vente d’un bien immobilier. La TVA est une taxe qui est généralement prise en compte dans activités de marchand de biens.

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